L'université au milieu du désert

Avant d'arriver aux Etats-Unis, je me rendais pas compte de la différence qu'il y aurait par rapport à la France. Après ces 2 jours au milieu du désert, à l'université où il fait 110°F, j'appréhende cette différence de façon plus claire.

Tout d'abord, la langue. S'intégrer dans des conversations avec des américains, c'est pas vraiment facile quand t'as un accent de français et quand en plus les mecs ont 30 ans et sont mariés et pdg. (c'est là où je suis content d'avoir pris le master et pas le mba...)

Ya aussi la manière de travailler. Ici, tout semble plus professionnel, certainement car à la recherche du plus gros profit. Par exemple, dans les restos, les serveurs sont très peu payés. C'est le client qui laisse ce qu'il veut, mais il est tenu de laisser un minimum, ce qui permet au serveur de survivre. Du coup, le serveur va faire un maximum d'effort pour fournir le meilleur service possible, gagner un gros pourboire et donner à manger à sa famille. Aujourd'hui, j'ai aidé à nourrir la famille de serveurs à hauteur de 6$. Je crois que si tout le monde décidait de plus rien donner, certains auraient plus de quoi se payer la bouffe et la clim, et devraient se trouver un autre job.
Pareil pour les profs : à la fin du cours de stats de 2 jours, on a dû évaluer le prof. Autant dire que s'il fait mal son travail c'est à la porte. Pas de sécurité dans ce pays.

Il y a aussi les points positifs. Avant de prendre l'avion, je suis allé faire mon permis international à la préfecture. Coïncidence, elle se trouve juste à coté de l'ESSEC, où j'ai failli déposer ma candidature pour un master. J'ai donc pris une photo.


Il y a même des bâtiments nouveaux encore plus beaux derrière à ce qu'il paraît. Domage que j'aie raté l'occasion d'étudier là.

Mais d'un autre coté, aujourd'hui (comme tous les jours depuis hier), je suis passé devant la piscine. J'ai pris une photo.


Je crois qu'au fond, j'ai bien fait de venir ici.

A l'université au milieu du désert.